Les équipements indispensables pour un voyage à vélo

Vous avez peut-être prévu un weekend à vélo prochainement ?

Une fois qu’on sait où on va, on passe au point le plus important : ranger et transporter ses affaires. Avant de rentrer dans les détails, on vous déconseille très vivement le sac à dos. Même très peu chargé, un sac à dos sur les longues distances à vélo, vraiment, c’est chiant. Ca tient chaud et ça fait transpirer, on a froid quand on l’enlève, ça pèse sur la cage thoracique et ça limite la liberté de mouvement, ça fait encore plus de poids sur la selle et augmente donc le risque de douleurs… vous l’aurez compris, nous on part avec des sacoches. Et non, il n’y a pas systématiquement besoin d’un porte-bagages. 

Dans les types de voyages à vélo, on trouve le bikepacking (tiré du nom Backpacking, le fait de voyager léger, juste avec son sac à dos), qui consiste à emporter le strict minimum, et qui implique parfois de dormir en hébergements en dur pour ne pas avoir besoin de transporter matelas, tente, etc. 

Cette manière de voyager est particulièrement adaptée si votre vélo n’a pas de porte-bagages. Mais cela ne veut pas dire pas de bagages du tout. Les sacoches de bikepacking s’accrochent sous la selle, au guidon, au cadre du vélo… bref partout où il y a de la place cachée. Et parfois, quand le matériel est suffisamment compact, on peut même emporter de quoi dormir ! 

Ensuite, il y a le voyage plus classique, avec des sacoches de vélo, telles qu’on les connaît. Le principe, c’est d’accrocher à son porte-bagages deux grandes sacoches dans lesquelles on fait rentrer toutes (ou presque) nos affaires. Pour les plus aventuriers parmi nous, il y a des vélos avec des porte-bagages avant, sur lesquels on peut mettre des sacoches avant, plus petites. C’est assez idéal, quand on est chargé, de pouvoir répartir le poids entre l’avant et l’arrière du vélo. 

Sinon, de notre côté, on a choisi pour vous le classique, l’universel, le super solide pack de sacoches arrière Ortlieb. Il va sur presque tous les porte-bagages, les sacoches sont complètement étanches, solides, grandes, fabriquées en Allemagne et garanties 5 ans. Elles ont déjà fait des centaines de tour du monde et longé la Loire à vélo des milliers de fois. Bref, vous l’aurez compris, c’est LA référence. 

Enfin, on a découvert l’accessoire ultime qui change la vie dans l’organisation des sacoches de vélo qui sont grosses, parfois un peu fourre-tout et d’expérience, vite désordonnées : le pack de voyage. Ces trois sacs imperméables permettent de compartimenter la sacoche et de trier les affaires, en évitant de tout mélanger. Un pack pour les vêtements propres, un pour le matos de camping, un pour les accessoires qui doivent rester au sec (batterie, chargeur, lampe frontale etc) et ça évite que tout ce petit monde se balade au fond de la sacoche. 

Et parce que souvent, on n'avait pas prévu de devoir emporter un truc en plus, mais ça nous tombe dessus, on part toujours avec un ou deux tendeurs (fixer la tente entre les deux sacoches, le sac de courses pour le pique-nique…).

Une fois en route, il faut s’orienter, sans danger et sans stresser. Et pour ça, nous on choisit de caler solidement notre smartphone sur notre guidon pour s’en servir comme GPS. 

Pour les petits trajets, les journées pas trop longues, les itinéraires pas trop chaotiques, on aime bien le petit basique Finn. Solide, universel (pour tous les guidons et tous les portables), léger et peu encombrant, pas cher, il a plein de qualités ! 

Ensuite, pour les voyages un peu plus ambitieux, on vote pour le shapeheart. Avec son aimant ultra puissant et sa poche étanche, il permet de laisser votre portable sur votre guidon dans toutes les conditions, que ce soit sous la pluie ou en VTT de descente. 

Ces supports vous seront tant utiles pour un voyage à vélo, que lors d'une balade à Paris, ou une découverte de l'Île de Ré par exemple !

En voyage à vélo, par définition, on est pas dans une ville à 15 minutes de marche d’une boutique qui peut réparer notre monture. Il faut donc pouvoir se débrouiller un minimum, surtout en cas de pneu crevé. Ça arrive… 

Pour celles et ceux qui ne se sentent vraiment pas l’âme mécanique et pour qui réparer un pneu crevé est inenvisageable, on a la solution : la bombe anticrevaison permet, en une pression, de regonfler et de réparer provisoirement un pneu crevé. En injectant du gaz sous pression et de la mousse dans la chambre à air, elle colmate le trou et remet de la pression dans la roue, ce qui nous permet de rejoindre la boutique la plus proche pour faire changer la chambre à air par des pros. 

Autrement, on compte trois indispensables, pour ceux qui se sentent de réparer eux-mêmes leurs galères… ou du moins d’essayer. 

- un kit de réparation bien complet 

- une petite pompe d’appoint très efficace, légère et compatible avec tout type de valves 

- un multi-outil de pro pour resserrer des freins, changer la hauteur de la selle, resserrer les boulons du porte bagage...

- ou un multi outil un peu moins pro, mais avec tous les bons basiques et beaucoup plus fun 

Par ailleurs, ces accessoires sont aussi ceux dont vous aurez besoin quand il s’agira d’entretenir votre vélo les jours de vélotaf en ville. D’une pierre deux coups !

Et en bonus, quelques petits accessoires auxquels on ne pense pas en partant, mais qui se révèlent bien pratiques en route : 

- le cadenas à code hiplok (verrouiller sa tente quand on la laisse montée, verrouiller ses sacoches fermées à son porte-bagages pour aller faire les courses tranquillement). 

- la sacoche “cockpit” qui permet de transporter les petits indispensables en sécurité : casse-croûte, clés, portable, portefeuille, crème solaire et lunettes… 

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